Dette irlandaise : “La Belgique a le plus à perdre d’un rééchelonnement !”

© Bloomberg

L’économiste Simon Johnson pense que le rééchelonnement des dettes irlandaises est inévitable. Il a chiffré l’impact sur l’économie belge à 5 % du PIB. Et ce, alors que la situation budgétaire du pays est mauvaise et que la situation politique est incertaine.

La Belgique est l’Etat membre de l’UE qui a le plus à perdre d’un rééchelonnement des dettes irlandaises, estime Simon Johnson, ancien économiste en chef du Fonds monétaire international, rapporte jeudi De Standaard sur son site Internet.

La plus simple manière pour l’Irlande de régler ses problèmes de dettes serait un grand rééchelonnement qui prévoirait qu’une partie des dettes ne serait que partiellement remboursée, voire pas du tout. Les partenaires européens, de leur côté, ne veulent pas entendre parler d’un tel scénario car ils y perdraient eux-mêmes beaucoup, argumente l’économiste.

Simon Johnson a traduit l’importance de l’exposition des banques des différents Etats membres en Irlande en pourcentage du produit intérieur brut (PIB). La Belgique présenterait ainsi un risque équivalent à 5 % de son PIB, et ce, alors que la situation budgétaire du pays est mauvaise et que la situation politique est incertaine, ajoute-t-il.

Comme plusieurs de ses confrères, Simon Johnson pense que le rééchelonnement des dettes irlandaises est inévitable : “Les conséquences pour l’Europe dépendront de la rapidité et de la manière avec lesquelles le processus sera mené.”

Trends.be, avec Belga

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