“Destructions significatives d’emplois” à craindre en 2013

© Image Globe/Benoît Vanzeveren

Sauf retournement de conjoncture économique, le Conseil supérieur de l’emploi (CSE) craint des “destructions significatives d’emplois” pour cette année. Dans ses dernières projections, la Banque Nationale de Belgique anticipe la perte de 18.000 unités de travail en 2013.

En 2012, le chômage a concerné 14.500 personnes supplémentaires, principalement en Flandre, où l’emploi est plus sensible à la conjoncture. Le taux de chômage pourrait encore gonfler et passer de 7,6% de la population active actuellement à 8,7% en 2014. Jan Smets, vice-président du CSE, a toutefois tenu à souligner la diminution “de la composante chômage de longue durée”, c’est-à-dire deux ans ou plus, en Belgique.

Le taux d’emploi représentait en 2012 67,2% de la population âgée de 20 à 64 ans, la moyenne européenne étant de 68,5%. En comparaison avec d’autres pays de l’UE, la Belgique a par contre pu stabiliser sa situation au niveau de l’emploi malgré la crise. Seule l’Allemagne a fait mieux. Le taux d’emploi est aussi plus élevé en Flandre (72%) qu’en Wallonie (62%) et à Bruxelles (59%), où il est le plus faible.

Pour atteindre l’objectif fixé dans le cadre de sa stratégie “Europe 2020”, la Belgique devra encore créer 400.000 emplois supplémentaires, ce qui équivaut à 50.000 nouveaux emplois annuellement durant 7 ans. Un objectif ambitieux mais réalisable, selon Jan Smets. Depuis 2008, la moyenne des créations nettes d’emplois par an s’élève à 34.000 unités, contre 46.000 avant la crise.

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