Début de la concertation salariale

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Les négociateurs du Groupe des Dix ont entamé lundi les négociations du prochain accord interprofessionnel. Les représentants des syndicats et des employeurs se sont retrouvés au siège de la Fédération des entreprises belges (FEB). Les négociations promettent d’être difficiles.

Pour le président de l’ACV (pendant flamand de la CSC), Luc Cortebeeck, le maintien de l’index est important, et il faut des marges, notamment dans la sécurité sociale. “Le salaire minimum brut doit augmenter”, a pour sa part indiqué Rudy De Leeuw, de la FGTB, qui estime aussi que l’indexation des allocations est importante.

Pour les employeurs, toute augmentation des coûts est inadmissible. “Les coûts salariaux bruts ne peuvent pas augmenter”, a déclaré Karel Van Eetvelt, de l’Unizo. “Quelles que soient les circonstances, on ne peut pas faire augmenter les coûts pour les entreprises, car c’est du suicide. Nous allons également parler de l’indexation.”

Autre point sensible, le statut des ouvriers et des employés, sur le devant de l’actualité en raison de la crise chez Brink’s. Le statut unique est souhaité, mais la voie à suivre est périlleuse. “Faire passer tous les ouvriers en statut employé, ce n’est pas possible”, commente Pieter Timmermans, administrateur délégué général de la FEB. “Il faut prendre le meilleur modèle possible comme exemple pour le statut unique”, a quant à lui indiqué Rudy De Leeuw.

Trends.be avec Belga

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