Davos: les petites phrases des grands de ce monde (mardi)

. © Reuters

Mais que se disent les puissants de ce monde, réunis jusqu’à vendredi dans la très chic station de ski de Davos? Extraits choisis mardi, premier jour du Forum économique mondial.

‘Les vents des cultures…’

“Je veux que les vents des cultures de tous les pays entrent dans ma maison avec aplomb et en ressortent. Néanmoins, je n’accepterai pas d’être déraciné par ces vents” – Le Premier ministre indien Narendra Modi, ouvrant les débats, a laissé son public quelque peu perplexe par son envolée lyrique.

‘Testostérone’

“J’espère que nous pouvons prouver collectivement que, même sans testostérone, il est possible de faire preuve d’une énergie positive et constructive pour trouver des solutions” aux problèmes du monde. “C’est mon but” – La directrice générale du Fond monétaire international (FMI) Christine Lagarde, qui co-préside la 48e édition du WEF avec six autres femmes. Davos affiche sa volonté de féminiser son assemblée mais peine à réunir plus de 20% de participantes.

‘Qui sait ?’

“Qui sait ce qu’il dira ? Il pourrait se montrer très charmant ou bien très agressif. Je penche pour agressif, parce que c’est la raison pour laquelle il vient” – Richard Edelman, directeur général de l’entreprise américaine de relations publiques éponyme, à propos de la visite très attendue du président Donald Trump à partir de jeudi.

‘Ne jamais parier contre les USA’

“L’expérience m’a appris à ne jamais parier contre les Etats-Unis. Ce n’est pas une stratégie gagnante” – Tidjane Thiam, le patron de Crédit Suisse, à propos de la florissante économique américaine et de la baisse d’impôts décidée par l’administration de Donald Trump, fort bien reçue à Davos.

‘Pouvoir d’attraction’

“Aucun autre événement au monde n’exerce un tel pouvoir d’attraction” – Andy Christie, directeur de l’affréteur de jets privés Air Charter Service, selon qui plus de 1.000 vols de jets privés ont été programmés lors des cinq jours du Forum 2017.

‘La dernière fois’

“C’est la dixième fois que je viens à Davos depuis 2006. A chaque fois, je me dis que c’est la dernière. J’ai envie de retourner dans mes montagnes, tranquille. L’année prochaine, je serai dans mon ermitage, au Népal” – Matthieu Ricard, moine bouddhiste et traducteur du Dalaï Lama, anime deux séminaires de trois heures sur la nature de la conscience.

‘L’odeur des livres ‘

“Dans un livre, ce que je préfère c’est son odeur. Je déteste (la technologie), les médias sociaux, tout ça. Cela ne m’apporte rien du tout” – L’artiste Mike Stilkey, basé à Los Angeles, l’un des 40 “leaders culturels” convié au forum, allant à contre-courant de la fascination pour les nouvelles technologies qui domine la conférence. Son installation de 8 mètres de haut, exposée dans le centre de conférence, est peinte sur la tranche de 8.000 livres d’occasion.

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