Crise: De Wever défend surtout les riches Flamands

© Image Globe / KURT DESPLENTER

Les critiques du président de la N-VA, Bart De Wever, à l’encontre des propositions socio-économiques du formateur, Elio Di Rupo, ont suscité l’irritation du président des écologistes flamands, Wouter Van Besien, qui a accusé M. De Wever de défendre les Flamands riches et non la classe moyenne, dans une tribune publiée lundi dans le journal ‘De Standaard’.

M. Van Besien s’en prend ainsi à “une attaque agressive sur la redistribution” et à la “vision asociale sur les impôts et la justice sociale” exprimées par le président de la N-VA.

Parmi les propositions formulées par M. Di Rupo figurent une taxe plus élevée sur les transactions bancaires et une augmentation des charges sur les les voitures d’entreprises les plus puissantes et les plus polluantes. “Des phénomènes que je ne peux associer avec la ‘classe moyenne travailleuse'”, a souligné le président de Groen! .

“L’image que la note Di Rupo s’attaque aux riches plutôt qu’à la classe moyenne ne s’inscrit pas dans l’étal de la N-VA, qui fait tout pour prouver que ce texte touche surtout la classe moyenne”, a-t-il ajouté, accusant M. De Wever d’avoir utilisé des chiffres incorrects.

“Il se présente comme le chien de garde de la classe moyenne flamande, mais il défend la classe moyenne supérieure et les riches”, a renchéri M. Van Besien sur les ondes de la VRT-radio.

Dans les colonnes du ‘Standard’, il juge même “trop maigre” la proposition de M. Di Rupo d’augmenter les bas salaires et les allocations les moins élevées. “Pour la N-NA, c’est inacceptable”, s’indigne-t-il.

Trends.be avec Belga

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