Crise de la dette: le krach évité…pour le moment

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Malgré la dégradation de la note américaine, les principales Bourses européennes ne se sont pas effondrées lundi à l’ouverture, les interventions des dirigeants des finances du G7 et de la Banque centrale européenne semblant avoir évité un mouvement de panique.

Après avoir ouvert en baisse, la plupart des places européennes sont repassées dans le vert quelques minutes après les premiers échanges. Premiers à réagir lundi à cette dégradation, les marchés asiatiques accusaient de fortes baisses, mais le krach redouté par certains n’a pas eu lieu.

Les principales Bourses européennes ne se sont pas effondrées ce lundi à l’ouverture, les interventions des dirigeants des finances du G7 et de la Banque centrale européenne semblant avoir évité un mouvement de panique. Après avoir ouvert en baisse, la plupart des places européennes sont repassées dans le vert quelques minutes après les premiers échanges.

Le BEL 20 était à la baisse de 1,5% lundi à l’ouverture de la Bourse de Bruxelles, après la dégradation de la note de la dette américaine par l’agence Standard & Poor’s. L’indice phare devait toutefois rapidement se stabiliser pour atteindre les 2.179,69 points (-0,08%) quelques minutes après l’ouverture. Le BEL 20 sort de sa plus mauvaise semaine en trois ans, avec une perte hebdomadaire légèrement supérieure à 10%.

Peu avant 9H30 (7H30 GMT), Paris était en légère hausse (+0,15%), Londres grimpait de 0,35% et Francfort ne perdait plus que 0,20%. Madrid (+2,6%) et Milan (+3%) étaient très soulagées par l’annonce d’une intervention de la Banque centrale européenne (BCE) sur le marché obligataire.

La décision de l’agence d’évaluation financière Standard & Poor’s (S&P) de retirer aux Etats-Unis la prestigieuse note “AAA”, dont jouissent les émetteurs d’obligations les plus fiables, est intervenue vendredi après la fermeture des marchés.

Les bourses d’Asie chutent
Les bourses asiatiques accéléraient leurs pertes lundi à la mi-journée, après l’abaissement de la note des Etats-Unis, et alors que les dirigeants des principales économies de la planète se sont mobilisés jusqu’au dernier moment pour prévenir un krach mondial. La Bourse de Tokyo, qui avait ouvert en repli de 1,40%, perdait 2,13% en début d’après-midi. Séoul chutait de 6,3% et Sydney de 2,56%, après avoir reculé de 1,4% et 1,1% respectivement à l’ouverture.

Hong Kong creusait ses pertes, avec -4,04%, et Shanghai a perdu dans la matinée jusqu’à plus de 4%. Bombay perdait 3,08% une heure après l’ouverture.

Le pétrole reculait nettement dans les échanges électroniques en Asie, après la dégradation de la note de la dette américaine par l’agence Standard and Poor’s.

L’or enregistrait un nouveau record sur le marché à Hong Kong, crevant le plafond des 1.700 dollars US l’once pour la première fois, en raison de son statut de valeur refuge qui attire les investisseurs.

L’euro lui s’est raffermi à Tokyo face au dollar après l’annonce par la Banque centrale européenne (BCE) qu’elle allait racheter des obligations de la zone euro.

Peu avant l’ouverture des marchés asiatiques lundi matin, les ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales du G7 se sont engagés dans un communiqué à “prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la stabilité financière et la croissance”.

Les pays du G7 se sont également entendus pour éviter les mouvements excessifs sur le marché des changes, a indiqué le ministre japonais des Finances, Yoshihiko Noda.

Trends.be, avec Belga

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