Clerfayt : pas de taxe carbone mais un “glissement de fiscalité”

Le secrétaire d’Etat à la Fiscalité environnementale s’est défendu de travailler sur une “taxe carbone”, lui préférant l’idée d’un “glissement de fiscalité” du travail vers l’énergie. Parmi les pistes envisagées : une proposition de taxe de 17 euros la tonne de CO2.

Bernard Clerfayt, secrétaire d’Etat à la Fiscalité environnementale, a indiqué lundi sur La Première (RTBF) que le débat qu’il a initié sur la fiscalité environnementale visait non pas, comme parfois présenté, à proposer une nouvelle taxe carbone mais à étudier un glissement de la taxation du travail vers l’énergie.

“Je n’ai jamais parlé de taxe de carbone !, s’est-il défendu. Mais tout le monde dit qu’on paie trop d’impôt sur le travail et qu’on produit trop de CO2. Il faut donc taxer l’énergie fossile un peu plus, et, ce faisant, opérer un glissement de fiscalité.” A cet égard, une des pistes envisagées est relative à une proposition de taxe de 17 euros la tonne. Dans ce scénario, une telle taxe serait compensée par une “diminution de fiscalité”, a précisé le secrétaire d’Etat.

La France vient de renoncer à la taxe carbone, estimant que le débat devait avoir lieu à l’échelon européen : “Cela me semble un peu frileux !”, a réagi Bernard Clerfayt, soulignant que les pays scandinaves s’étaient déjà avancés. Le secrétaire d’Etat a également indiqué lundi que la Belgique aurait à travailler, lors de la présidence belge, sur une directive visant à harmoniser la fiscalité de l’énergie.

Trends.be, avec Belga

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