Chypre discute d’un “plan B” après le rejet de la taxe

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Un groupe formé d’experts financiers de chaque parti politique de Chypre se trouvait mercredi à la Banque centrale pour discuter d’un “plan B”, après le rejet par le Parlement d’une taxe bancaire pour collecter 5,8 milliards d’euros en échange d’une aide européenne.

“Un groupe composé d’experts de chaque parti politique s’est rendu à la Banque centrale pour discuter un plan B pour le financement et la réduction du montant de 5,8 milliards d’euro”, a indiqué le porte-parole du gouvernement Christos Stylianides.

Cette réunion faisait suite à la rencontre du président Nicos Anastasiades pendant deux heures avec les responsables des partis politiques, lors d’une réunion au palais présidentiel à Nicosie.

Au lendemain du rejet par les députés de cette taxe impopulaire proposée dans le cadre d’un accord conclu avec Bruxelles sur un plan de sauvetage de l’île étranglée par la dette, la presse chypriote évoquait la piste d’une aide russe, qui apparaît désormais comme l’une des rares alternatives.

“Roulette russe avec Bruxelles”, proclamait à la une le journal indépendant Politis tout en soulignant que Chypre était finalement revenue au point départ dans la mesure où l’île devait présenter une contre-proposition solide pour persuader les bailleurs de fonds de la zone euro et du FMI qu’elle peut trouver les 5,8 milliards d’euros exigés en échange d’une aide de 10 milliards d’euros.

Le ministre chypriote des Finances Michalis Sarris tentait mercredi d’obtenir de la Russie, allié de longue date de Chypre et dont les ressortissants disposent d’importants fonds à Chypre, un nouveau soutien.

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