Charles Michel: “Donald Trump et le Brexit sont une chance pour l’Europe”

Charles Michel © Belga

Le Premier ministre Charles Michel a dénoncé mercredi à Montréal l'”erreur fondamentale” du protectionnisme américain ou britannique, lui préférant la vision du multilatéralisme du Canada ou de la France.

“Dans un monde qui se transforme”, il est nécessaire d’avoir “la lucidité pour affirmer des valeurs intangibles”, comme “l’ouverture et le multilatéralisme”, a estimé le chef du gouvernement lors du Forum économique international des Amériques.

L’élection du président français Emmanuel Macron, qui “a fait campagne sur l’avenir du projet européen”, l’arrivée du président américain Donald Trump et le Brexit “sont une chance pour l’Europe”, a-t-il ajouté.

Il revient “aux Européens de relancer le projet européen et d’engranger des résultats avec des décisions fortes” à la fois sur le développement économique ou des réformes structurelles comme par exemple pour le marché du travail.

Pour le Premier ministre, Donald Trump laisse “une impression d’imprévisibilité” quand il faut au contraire dans les enceintes internationales favoriser le dialogue, pour “faciliter les compréhensions mutuelles”.

Le protectionnisme, une “erreur fondamentale”

Charles Michel a qualifié d'”erreur fondamentale” l’idée d’ériger des murs ou de faire le choix du protectionnisme.

A ce titre, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA) est “un traité exemplaire” avec une “reconnaissance de la valeur sociale et environnementale” de chaque côté de l’Atlantique.

Contesté, cet accord de libre-échange est soumis à la ratification des Parlements de chaque pays membre de l’Union européenne, une étape pour laquelle le Premier ministre s’est dit “très optimiste”.

Côté canadien, le CETA a été voté par les députés et les sénateurs et doit, pour être en vigueur, recevoir la sanction royale délivrée par le représentant de la reine Elizabeth II au Canada.

Le Premier ministre a entamé mercredi une visite officielle au Canada où il doit rencontrer son homologue Justin Trudeau vendredi à Ottawa.

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