Brexit: des “montagnes russes” en vue pour l’économie du Royaume-Uni

Le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond © AFP

Le ministre britannique des Finances, Philip Hammond, a prévenu lundi que l’économie du Royaume-Uni allait affronter des “turbulences” et des “montagnes russes” lors des négociations du Brexit.

“Il faut s’attendre à des turbulences lors du processus de négociations. Il y aura une période de deux ans, voire peut-être même davantage, où les entreprises seront confrontées à l’incertitude sur la nature finale de notre relation avec l’Union européenne”, a déclaré le Chancelier de l’Échiquier à la BBC en marge du congrès du parti conservateur à Birmingham, au centre de l’Angleterre. Le ministre, qui avait fait campagne pour un maintien du Royaume-Uni dans l’UE, a indiqué que certaines entreprises différaient leurs décisions d’investissements à cause de l’incertitude qui pèse autour du Brexit. Il a souligné que le grand défi était de maintenir la confiance des ménages et des entreprises, alors que le Brexit aura des “conséquences négatives sur la croissance” de l’économie britannique.

“La confiance risque de faire les montagnes russes jusqu’à ce qu’on parvienne à un accord final”, a souligné M. Hammond qui devait tenir un discours à la tribune du congrès conservateur dans la matinée. La Première ministre conservatrice Theresa May a annoncé dimanche qu’elle déclencherait d’ici à la fin du mois de mars la procédure de divorce avec l’Union européenne, ouvrant la voie à une sortie du Royaume-Uni début 2019. En activant en début d’année prochaine l’article 50 du Traité de Lisbonne, Mme May donnera le coup d’envoi à deux ans de discussions particulièrement complexes entre la deuxième économie européenne et les 27 membres restants de l’UE.

La livre britannique tombe à un nouveau plus bas en trois ans face à l’euro

La livre britannique est tombée lundi à un nouveau plus bas en trois ans face à l’euro après l’annonce du lancement de la procédure de divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) d’ici la fin mars.

Vers 07H40 GMT (09H40 à Bruxelles), la livre a atteint 87,46 pence pour un euro, son niveau le plus faible depuis début août 2013, avant de tenter de se stabiliser autour de 87,20 pence, soit autour de son plus bas précédent atteint mi-août 2016.

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