Bientôt un arsenal d’aides aux PME bruxelloises remis au goût du jour

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Les PME bruxelloises, qui représentent 98% du tissu économique de la capitale, seront l’objectif prioritaire d’une série d’aides publiques régionales remises au goût du jour au plus tard au début de l’année prochaine.

Simplification, recentrage des aides sur les besoins des PME et des TPE, synergies avec les politiques d’emploi et de formation en échange de majorations d’aides, et soutien aux nouveaux modèles économiques guideront la répartition des 27,5 millions d’euros dégagés chaque année pour soutenir l’activité économique à Bruxelles.

Le ministre Bruxellois de l’Economie Didier Gosuin a présenté lundi les contours de son projet de réforme qui sera examiné à partir de jeudi par le parlement bruxellois.

Contrairement au dispositif d’aides à l’emploi dont le nombre a été réduit pour y remettre de l’ordre, “le gouvernement bruxellois a souhaité maintenir ce qu’il considère être le couteau suisse budgétaire, mais il fallait en changer les lames qui ne servaient que trop peu”, a expliqué le ministre.

Rayon simplification, les entrepreneurs auront prochainement accès à une plate-forme digitale sur laquelle ils pourront effectuer leurs démarches administratives.

Les PME auront un accès exclusif à la majorité des aides. Celles accordées aux entreprises naissantes seront payées en une fois.

Les TPE (moins de 10 employés) et Petites entreprises (10 à 50 employés) auront accès à des taux d’intervention renforcés (jusqu’à 20% des aides à l’investissement contre 15% jusqu’ici). Le seuil minimum de l’investissement éligible sera abaissé de 15.000 à 10.000 euros.

Les aides pour les entreprises subissant les dommages de travaux publics mal pensés seront reprises sous une autre forme dans le cadre d’une ordonnance sur la mobilité les chantiers. Celles relatives à l’énergie seront gérées via un nouveau mécanisme géré par Bruxelles Environnement.

A contrario, de nouvelles aides apparaîtront: des bourses de lancement d’activité iront bien au-delà de la couverture actuelle de frais de consultance, s’étendant aux frais d’études de marché, d’aide juridique, de prototype, de formation ou de gardes d’enfants (maximum 15.000 euros); une aide à l’e-commerce (maximum 5.000 euros); une aide au coworking; une aide à la reconversion industrielle pour les grandes entreprises et une aide à la validation des compétences des travailleurs de l’entreprise.

D’autres seront recentrées. L’aide à la consultance sera ainsi mieux balisée pour éviter les effets d’aubaine. Il n’y aura plus que deux types de projets éligibles pour l’aide au recrutement: la croissance économique et l’économie circulaire. L’aide à l’investissement soutiendra l’achat d’équipements et la rénovation, mais plus l’acquisition immobilière.

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