Baisses de prix obligatoires dans les supermarchés ?

© Thinkstock

Laurette Onkelinx a détaillé l’essentiel des propositions que le PS présentera le mois prochain à ses partenaires gouvernementaux. L’objectif : relancer la croissance. Les moyens : des baisses de prix obligatoires dans la distribution et une revalorisation des pensions. Notamment.

Le Parti socialiste présentera le mois prochain à ses partenaires de la coalition gouvernementale, ses propositions en matière de relance économique sur la base d’un plan en dix points dont sa vice-Première ministre, Laurette Onkelinx, a révélé vendredi les grandes lignes, notamment l’imposition d’une baisse des prix dans la distribution.

“A côté de la rigueur (budgétaire), il faut une relance, un espoir”, a-t-elle expliqué lors de l’émission Matin Première de la RTBF dont elle était l’invitée, alors que le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a convié les dirigeants de l’UE – dont le nouveau président français, le socialiste François Hollande – le 23 mai à Bruxelles pour y discuter de la relance de la croissance en Europe.

François Hollande, qui prendra ses fonctions mardi prochain, souhaite renégocier le pacte de stabilité européen pour y inclure des mesures en faveur de la croissance – une idée qui, en Belgique, séduit les socialistes francophones.

Baisses de prix obligatoires dans la distribution ? Les nouvelles mesures du PS

Laurette Onkelinx a également détaillé l’essentiel de ses propositions dans une interview publiée dans le journal Le Soir, préconisant notamment :

– des baisses de prix obligatoires dans la distribution,

– un livret d’épargne pour “irriguer l’économie belge”,

– des réductions de cotisations de 1.000 euros pour les premiers emplois,

– une revalorisation des pensions,

– l’octroi d’avantages à l’embauche de travailleurs peu qualifiés,

– des aides aux chercheurs et aux doctorants,

– le lancement d’obligations européennes pour financer des projets d’infrastructure en Belgique.

Elle a aussi évoqué la création d’une task force regroupant le fédéral et les Régions “pour permettre à la Belgique de participer au système de ces obligations à projets dès qu’elles seront introduites”.

La vice-Première ministre a expliqué qu’il s’agissait d’être “prêt à rentrer dans le pacte de croissance” européen lorsqu’il sera lancé. Selon Laurette Onkelinx, ce “plan de relance structuré” qui devra être discuté au sein du gouvernement “ne coûtera pas les yeux de la tête”. “Je dirais 50 millions d’euros. C’est un plancher. Et si on trouve des solutions de financement créatives, on pourra aller plus loin.”

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content