Athènes : certains membres de la zone euro ne voudraient “pas de solution”

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Le gouvernement grec a estimé jeudi que la réunion, vendredi, des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles “laissera apparaître qui veut une solution et qui n’en veut pas”, après le rejet par l’Allemagne de la demande d’Athènes d’extension de l’accord de prêt européen.

Dans ce communiqué présenté par le gouvernement comme une réaction à la déclaration du ministère allemand des Finances, la Grèce estime que “l’Eurogroupe demain (vendredi, ndlr) a deux options: accepter ou rejeter la demande grecque. Cela laissera apparaître qui veut une solution et qui n’en veut pas”.

Le ministère allemand des Finances a estimé que la demande d’extension de l’aide présentée par Athènes ne constitue “pas une solution substantielle” et ne répond pas aux critères fixés par la zone euro.

Dans sa proposition d’extension de six mois envoyée jeudi matin à la zone euro, le gouvernement de gauche radicale accepte la supervision de ses créanciers (UE, BCE et FMI), même s’il n’utilise plus le mot “troïka”, une concession majeure pour Athènes. Il s’engage aussi à “financer pleinement toute nouvelle mesure tout en s’abstenant de toute action unilatérale qui saperait les objectifs budgétaires, la reprise économique et la stabilité financière”.

Un Euro Working Group, l’instance de la zone euro au niveau des hauts fonctionnaires, devait se réunir dans l’après-midi pour évaluer la requête grecque et préparer une troisième réunion en 10 jours des ministres des Finances vendredi.

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