Aide à la Grèce : “la solidarité n’est pas gratuite”, selon Viviane Reding

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La Grèce devrait arrêter de chercher des boucs émissaires à l’étranger pour expliquer ses propres problèmes et devrait travailler davantage pour se sortir de sa situation économique désastreuse, a déclaré ce dimanche la commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding.

“Je souhaite que les Grecs se concentrent sur la reconstruction de leur État plutôt que d’accuser des boucs émissaire hors de Grèce d’être responsables de leurs maux, ” a estimé Mme Reding, qui est également vice-présidente de la Commission européenne dans une interview au journal autrichien Kurier. “Il est compréhensible que les ministres des Finances ne veuillent plus attendre les bras croisés des promesses qui ne sont pas tenues”, ajoute la commissaire.

“La solidarité n’est pas gratuite, la Grèce doit également faire sa part pour gagner cette aide” poursuit-elle dans cet entretien publié en allemand.

“J’ai bon espoir que (les ministres des Finances) parviennent à un accord sur le plan (de sauvetage). Mais assorti de certaines conditions. L’argent ne doit pas être déversé dans un puits sans fond, ” a dit la responsable européenne.

Le gouvernement grec a finalisé de nouvelles mesures de rigueur dans le budget 2012, une des conditions préalables pour obtenir le déclenchement du deuxième plan de sauvetage du pays comprenant un prêt international de 130 milliards d’euros et un plan de restructuration et d’effacement de dette.

Et les partenaires de la Grèce au sein de la zone euro se réunissent lundi. Ils devraient se mettre d’accord sur une solution pour éviter au pays de faire faillite dans un mois, même si les modalités de l’aide envisagée ne sont pas encore clairement définis.

Trends.be, avec Belga

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