Agoria : “Un nouvel immobilisme aura de graves conséquences !”

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C’est l’heure de vérité pour la Belgique, estime Agoria, la fédération de l’industrie technologique : un nouvel immobilisme aurait de graves conséquences pour notre crédit à l’échelle internationale. Or, “une hausse de notre taux d’intérêt de 1 % entraîne une augmentation des charges d’intérêt sur notre dette publique de 3,5 milliards”…

Agoria, la fédération de l’industrie technologique, appelle à la formation rapide d’un gouvernement. Le nord du pays a voté “contre l’immobilisme et les fausses promesses : maintenant, nous devons éviter de tomber à nouveau dans une situation d’immobilisme”, a estimé lundi Paul Soete, patron d’Agoria, dans une réaction aux résultats des élections législatives de dimanche.

“Si notre pays reste plusieurs mois sans être gouverné, c’est notre crédit qui en pâtira, a-t-il ajouté. Il faut maintenant, à l’instar de l’Allemagne, élaborer un cadre budgétaire crédible pour mettre la relance économique sur les rails.”

Notre pays est confronté à l’heure de vérité, estime-t-il : “En effet, un nouvel immobilisme aura de graves conséquences pour notre crédit à l’échelle internationale et notre taux d’intérêt risque de s’envoler vers le niveau de celui payé par l’Espagne. Les gens n’en ont pas encore bien conscience mais une hausse de notre taux d’intérêt de 1 % entraîne une augmentation des charges d’intérêt sur notre dette publique de 3,5 milliards.”

Trends.be, avec Belga

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