Accord de majorité à Bruxelles : “Du bon, parfois de l’excellent, mais aussi du moins bon”

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L’organisation patronale bruxelloise BECI a salué mardi la formation “rapide” d’un gouvernement bruxellois “de réforme(s)”, évoquant “du bon, parfois de l’excellent, mais aussi du moins bon” dans l’accord de majorité conclu par les six partis (PS, cdH, FDF, Open Vld, sp.a et CD&V) appelés à former le prochain gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale. La fédération Agoria se félicite pour sa part des priorités accordées à l’emploi et à la formation et de la perspective d’une réforme de la fiscalité.

Parmi les bons points, BECI souligne la volonté du nouvel exécutif d’assurer l’alliance emploi-enseignement réclamée par les entreprises.

“A terme, la politique des groupes cibles ne doit cependant pas entraîner trop de contraintes pour les entreprises”, nuance l’organisation patronale, qui constate une mesure allant dans le sens d’une baisse du coût du travail et de la fiscalité “mais pas dans une proportion propre à assurer la relance”.

BECI relève d’autres motifs de satisfaction en matière de gouvernance et voit d’un bon oeil “la volonté d’obtenir des rendements d’échelle par le rapprochement des très nombreuses institutions publiques chargées de missions très proches et parfois concurrentes”.

Par contre, l’organisation patronale pointe l’absence ou un manque “de coordination interrégionale ou avec le fédéral” et d’un “chiffrage des différentes actions proposées en rapport avec les mesures budgétaires imposées par l’Europe”.
“Malgré des mesures qui font peur – en mobilité ou en fiscalité immobilière, force est de constater qu’on va dans le bon sens”, conclut BECI.

Son de cloche semblable du côté d’Agoria qui estime que la future coalition aux commandes de la Région a fait les bons choix dans son accord en mettant la priorité sur l’emploi et la formation et en prévoyant une réforme de la fiscalité.

La fédération de l’industrie technologique demande cependant qu’une attention particulière soit accordée au suivi de l’impact économique. “L’impact sur la vie des entreprises doit faire l’objet d’un suivi attentif.

Les mesures ne peuvent en aucun cas mener à une hausse des coûts ou être un frein à l’emploi”, souligne Floriane de Kerchove, directrice d’Agoria Bruxelles, citée dans un communiqué. Agoria demande également que les entreprises soient impliquées dans l’exécution de cet accord de gouvernement.

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