A partir du 10 juin, vos revenus sont pour vous !

© Thinkstock

Le Tax Freedom Day, jour symbolique lors duquel le Belge moyen ne paie plus d’impôts, tombe cette année le 10 juin, soit deux jours plus tard que l’année dernière, selon Pricewaterhouse Coopers, qui a calculé ce Tax Freedom Day pour la sixième fois.

PwC divise le montant total de contributions payées (d’après les données du Bureau du plan), y compris les cotisations sociales, par le produit intérieur brut. La pression fiscale est de 43,8 % selon ce calcul. En théorie donc, le Belge est “libre” d’impôts à partir du 10 juin.

La pression fiscale reste très importante en Belgique puisque ce pays ce classe 3e en Europe, derrière le Danemark et la Suède. Si le TDF tombe un peu plus tard cette année, cela s’explique par plusieurs causes comme la hausse des prix énergétiques – et donc plus de TVA et accises – ainsi que la reprise économique qui s’accompagne de gains plus élevés et de taxations en hausse.

“Nous avons besoin de la croissance économique pour mettre progressivement un terme à notre dette, mais pour générer cette croissance, il est nécessaire d’attirer les entreprises étrangères, note PwC. L’insécurité du régime fiscal est un frein réel dans le choix international d’une implantation. La crise n’ayant pas eu d’impact négatif sur la pression fiscale globale, cela montre en outre que les mesures prises pour stimuler notre économie, comme la déduction des intérêts notionnels, ne sont pas préjudiciables au budget national.”

Tax Freedom Day : un “boniment populiste” pour Dirk Van der Maelen (SP.a)

Le Tax Freedom Day est “un boniment populiste”, selon le député SP.a Dirk Van der Maelen. Le député estime que le Belge reçoit plus en retour qu’il ne paie de taxes ou contributions sociales. “Les contributions sociales et fiscales ne sont pas de l’argent jeté. Cet argent va à l’enseignement, la santé, la sécurité sociale, les ponts et chaussées, la police, les pompiers et le transport public. Le contribuable reçoit donc en retour des services nécessaires et de qualité.”

Pour l’enseignement, par exemple, “une scolarité pour un enfant coûte environ 100.000 euros de la maternelle à l’université et ce sont les autorités qui paient cela”.

Le député pense toutefois que les impôts sur les revenus sont trop élevés. Les contributions des grandes fortunes et multinationales devraient, selon lui, être relevées car “leur Tax Freedom Day tombe en janvier”.

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content