8 chiffres à retenir sur la crise boursière

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Les tensions extrêmes sur les marchés financiers font trembler les Etats et valser les valeurs boursières. Voici 8 chiffres marquants de ces dernières semaines passés au crible.

11 séances Le Bel 20 a enregistré lundi sa onzième séance de baisse, un record. L’indice-phare de la Bourse de Bruxelles a perdu 3,76% supplémentaires lundi, à 2.096,4 points, soit sa plus forte dépréciation hebdomadaire depuis novembre 2008.

917 milliards d’euros C’est ce que les entreprises européennes et américaines ont perdu en capitalisation boursière pour les seules séances des 5 et 8 août, selon les estimations de Dexia Securities, soit . 37% des pertes enregistrées ces six derniers mois. Tous les secteurs ont souffert de ces deux journées noires, des services à la finance, en passant par la santé, le luxe et les transports.

337 milliards de dollars A l’inverse, Apple a profité des dernières séances de Wall Street pour se hisser à la première place des capitalisations boursières: son action a terminé mercredi à 363,69 dollars, pour une capitalisation de 337,2 milliards de dollars. Mais les sociétés high-tech ne sont pas épargnées par la débâcle boursière. La plus sérieusement touchée est LinkedIn, introduite récemment à New York, qui a perdu jusqu’à 27% en une semaine.

1800 dollars L’or a dépassé ce jeudi le record des 1800 dollars l’once, après plusieurs semaines de flambée. Son cours a bondi de près de 20 % depuis le 1 er juillet. Le prix de l’once a gagné plus de 500 % depuis 2000, les crises économiques successives jouant en la faveur du minerai considéré comme une valeur refuge.

98,74 dollars C’est le prix atteint par le baril de Brent de la mer du Nord en début de semaine à Londres, soit son plus bas niveau depuis février. Le baril de “light sweet crude” (WTI) est lui descendu le même jour à 75,71 dollars, un plus bas depuis fin septembre 2010. La faiblesse des cours du pétrole devraient bientôt se répercuter à la pompe. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a réduit mardi sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole cette année.

14.300 milliards de dollars C’est le montant atteint par la dette publique américaine, qui représente désormais 100% du PIB du pays. Elle a passé le seuil des 10.000 milliards de dollars en septembre 2008, au moment du pic de la crise financière. Le cap des 11.000 milliards a été franchi en mars 2009, et celui des 13.000 en juin dernier.

12 Depuis la dégradation de la note souveraine des Etats-Unis par Standard & Poor’s, seuls douze pays disposent encore de la meilleure appréciation, le “AAA”. Au milieu de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de la Suède, de l’Australie, du Canada, des Pays-Bas, de l’Autriche, du Luxembourg de la Norvège, de la Suisse et de la Finlande, c’est la France qui a les moins bons ratios budgétaires.

0% à 0,25% C’est la fourchette où se situe le taux d’intérêt directeur de la Réserve fédérale américaine, qui devrait rester inchangé jusqu’à mi-2013. C’est ce qu’a annoncé la Fed lundi lors d’une intervention très attendue, qui n’a finalement pas rassuré les investisseurs. Le taux directeur de la Fed est déjà maintenu au plus bas depuis décembre 2008. Contrairement aux crises de 2000 et de 2007, la banque centrale ne peut donc plus jouer sur une baisse des taux pour tenter de relancer l’économie américaine.

Trends.be, avec Lexpansion.com

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