Plus de 160 Belges détiennent des sociétés offshore au Panama

(Belga) Plus de 160 Belges détiennent des sociétés offshore au Panama, révèle dans son édition de samedi l’hebdomadaire Marianne Belgique qui a bénéficié d’une importante fuite de données concernant des société offshore dans ce pays d’Amérique centrale.

Ce nombre ne représente cependant qu’une part infime des Belges qui sont impliqués dans des sociétés offshore au Panama, d’après Marianne. “Les personnes en quête d’un anonymat plus poussé s’abritent évidemment derrière des prêtes noms. Elles empilent les couches d’opacité en emboîtant les structures offshore à l’instar des poupées russes.” Le fait d’être administrateur ou actionnaire d’une société offshore n’est en soi pas illégal pour autant que les éventuels revenus générés par cette offshore soient dûment déclarés au fisc du territoire où la personne réside. Le Panama a cependant la réputation de “vendre de l’opacité” via ses produits phares: sociétés anonymes, fondations, prêtes noms professionnels. Dans son enquête, l’hebdomadaire cite plusieurs personnalités qui ont détenu ou détiennent encore des sociétés offshore au Panama. Trois figures de l’actionnariat familial d’AB InBev et un patron d’une PME wallone apparaissent notamment comme administrateurs d’offshores panaméennes. Un administrateur de De Lijn s’est également retrouvé entre 2007 et 2010, président du conseil d’administration de deux offshores. Par ailleurs, une famille de Saint-Trond a créé cinq offshores en sept mois. (Belga)

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