Plan de relance – “La relance n’est pas qu’une question de coût salarial”, selon la CSC

(Belga) Le coût salarial est un problème dans certains secteurs, en partie en raison du niveau de prélèvements sur les salaires, mais la relance “n’est pas qu’une question de coût salarial”, estime la CSC, dans une réaction mercredi au plan de relance et de compétitivité adopté par le gouvernement fédéral.

La CSC déclare souscrire à l’approche du pacte pour la compétitivité et l’emploi du gouvernement au sujet de la non-intervention au niveau des salaires et de l’index, au sujet de la réduction des prélèvements sur le travail totalement compensée par un financement alternatif pour la sécurité sociale et au sujet de affectation de 74% des moyens au soutien des “secteurs à bas salaires”, de l’industrie et du non-marchand. Le syndicat chrétien demande également “que l’on soit plus particulièrement attentif” aux travailleurs ayant un bas salaire, aux personnes percevant une allocation sociale ou une pension, “en rétablissant la totalité du budget de la liaison au bien-être”, et au fait que tout travailleur a droit à minimum un jour de formation par an. “Il s’agit d’un premier pas (timide) vers l’obtention du droit à 5 jours de formation par an, ainsi que le proposait la CSC”, souligne le syndicat. La CSC juge par contre que “de nombreux points restent nébuleux” et demande dès lors une concertation “dans les meilleurs délais” sur plusieurs points comme les garanties légales pour le financement alternatif, la mise en oeuvre concrète de la réduction des prélèvements ou les garanties légales pour l’augmentation du bonus à l’emploi et de la liaison au bien-être. Le syndicat demande enfin un “cadre concret pour le droit à la formation des travailleurs et l’obligation pour les employeurs d’investir dans la formation”. (Belga)

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