Warren Buffett “charge” son ex-dauphin

© Bloomberg

Warren Buffett a déclaré à des dizaines de milliers d’actionnaires de Berkshire Hathaway, réunis dans un stade d’Ohama, que son ex-dauphin, David Sokol, avait “violé” les règlements de la société. Mais s’est abstenu de l’accuser d’avoir violé la loi.

Le milliardaire américain Warren Buffett a cherché samedi à mettre fin à la controverse qui a sali son image jusqu’ici impeccable, en déclarant que les agissements de son ex-protégé David Sokol étaient “inexplicables et inexcusables”.

L’investisseur le plus respecté des Etats-Unis a déclaré à des dizaines de milliers d’actionnaires de Berkshire Hathaway réunis dans un stade d’Ohama (Nebraska), que David Sokol avait “violé” les règlements de la société, mais s’est abstenu de l’accuser d’avoir violé la loi.

David Sokol, qui était considéré comme un successeur possible du “sage d’Omaha”, avait démissionné fin mars après qu’il était apparu qu’il avait acheté et revendu des actions Lubrizol au moment où se dessinait la possibilité que le groupe chimique américain soit acheté par Berkshire Hathaway, le holding de Warren Buffett.

“Le fait que cela soit inexcusable ne fait aucun doute, a déclaré le milliardaire de 80 ans. Il a violé les règles d’éthique. Il a violé nos règlements sur les achats d’actions. Il a violé les principes que je réaffirme tous les deux ans.”

Le “sage d’Omaha” a toutefois ajouté que le comportement de Sokol ne pouvait s’expliquer par le simple appât du gain, rappelant que son ancien adjoint avait un jour refusé des émoluments de 50 millions de dollars, préférant les partager avec un collègue. Il a également noté que David Sokol n’avait pas cherché à cacher les transactions controversées, les effectuant en son nom propre.

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content