Pour ou contre un quota de femmes dans les directions d’entreprises ?

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Le débat fait rage au sein du gouvernement Merkel, composé pour un tiers de femmes : faut-il contraindre les entreprises à nommer un certain pourcentage des femmes dans les directions et conseils de surveillance ? Ou laisser les sociétés en fixer le niveau elles-mêmes ?

Kristina Schröder, ministre allemande de la Famille, a affirmé jeudi que les entreprises de son pays avaient jusqu’à 2013 pour réduire la sous-représentation des femmes dans les directions d’entreprises. Après quoi, une loi les y obligerait, si nécessaire. S’exprimant à l’issue d’entretiens à Berlin avec Roselyne Bachelot, ministre française des Solidarités, Kristina Schröder a affirmé qu’elle travaillait à un plan par étapes pour remédier au problème.

Le sujet de la sous-représentation des femmes est revenu au premier plan de l’actualité allemande cette semaine à la faveur d’une cacophonie au sein du gouvernement Merkel, composé pour un tiers de femmes. La polémique oppose deux femmes ministres du parti conservateur CDU : Kristina Schröder, qui veut introduire des engagements contraignants mais dont le niveau serait fixé par les entreprises elles-mêmes, et Ursula von der Leyen (Emploi), qui suggère un quota ferme de 30 % de femmes dans les directions et les conseils de surveillance d’entreprises cotées.

Pour trancher la question, le gouvernement allemand organisera en mars une rencontre avec les directeurs du personnel des 30 plus grandes entreprises allemandes. Si la sous-représentation féminine n’est pas rectifiée volontairement par les entreprises d’ici à 2013, “une obligation législative entrera en vigueur”, a affirmé la ministre Schröder lors d’une conférence de presse.

Trends.be, avec Belga

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