Marre de New York ? Voici les 10 destinations du moment

© Thinkstock

Las de l’Egypte ? Plus envie de New York ? Pas de souci, Trends Style a sélectionné 10 destinations de choix pour le voyageur moderne.

ISTRIE

POURQUOI MAINTENANT ? Parce que cela reste une destination abordable. La péninsule croate est la Toscane que tout un chacun peut se permettre. D’où l’augmentation fulgurante de sa popularité auprès des jeunes. Et, de fait, l’Istrie a quelque chose de cette Toscane devenue un peu snob : champs pentus, tons ocre, villages fortifiés au sommet de collines…

À RETENIR. La cuisine. A la côte, de succulents mets de poisson, du homard à volonté et des truffes pouvant rivaliser avec leurs homologues françaises et italiennes.

CONSEIL. Ne pas s’attendre à voir se dérouler le tapis rouge partout. Le charme de l’Istrie n’est pas encore bridé par les hordes de touristes. Il n’est donc pas exclu d’être confronté à un robinet d’hôtel qui goutte ou de rencontrer un patron de restaurant un peu fou. Rien de grave en soi.

PANAMA (CITY)

POURQUOI MAINTENANT ? La ville est en plein boom. Les pavés de Casco Viejo classés par l’Unesco s’étendent à l’ombre d’impressionnants gratte-ciel comme le Trump Ocean Club et, bientôt, le Waldorf Astoria’s Panamera. Les dragueurs du Belge Jan De Nul travaillent au célèbre canal et, dans les années à venir, le pays devrait, grâce aux rentrées, “exploser” d’un point de vue économique. Mais il rivalise déjà avec le Costa Rica – la Suisse de l’Amérique centrale – sur le plan du tourisme.

À RETENIR. Pour les touristes, une terre encore quasiment vierge. Une poignée d’Américains, un bus de Sud-Américains et quelques Européens perdus. Pour le reste, la ville et ses habitants vous appartiennent.

CONSEIL. Las de la ville ? Il faut alors émigrer vers Bocas del Toro of San Blas, des archipels dont les plages sont immaculées, les lodges somptueux et la fréquentation raisonnable.

BHOUTAN

POURQUOI MAINTENANT ? Parce que les conditions sont devenues moins restrictives. Jusqu’il y a peu, le Bhoutan, enclavé entre l’Inde et la Chine, ne laissait entrer les touristes qu’au compte-gouttes. Et ils ne pouvaient se rendre que dans des endroits choisis par les autorités. Les règles se sont quelque peu assouplies. Il est désormais possible de se rendre au Parc national de Manas pour y observer des tigres sauvages. Que faire au Bhoutan ? S’adonner au trekking, contempler les géants himalayens ou explorer les villes. Thimpu, la plus grande d’entre elles, (ne) compte (que) 60.000 habitants, ce qui fait d’elle la capitale.

À RETENIR. Une destination en vue. La chance qu’un oncle y soit déjà allé est nulle. Succès assuré donc, au retour, pour les récits et images de ce voyage en pays bouddhiste.

CONSEIL. L’argent est ici nécessaire. Si le Bhoutan est l’un des pays les plus pauvres de la planète, on n’y entre que si l’on est disposé à y dépenser quelque 100 euros par jour. C’est aussi le seul pays au monde où il est interdit de fumer en public.

BEYROUTH

POURQUOI MAINTENANT ? Une métropole en devenir du Moyen-Orient, redevenue mix parfait entre culture arabe et européenne. Une ville multiculturelle, donc, parfois mystérieuse, parfois snob. Et dont les meilleures boutiques n’échappent pas à l’approximation arabe et au bling-bling. Après des décennies de guerres civiles destructrices, Beyrouth est en train de changer très rapidement. A l’image des hôtels, musées, avenues, centres commerciaux, poolhouses de plageà qui s’y construisent.

À RETENIR. Le savoir vivre. Une fois les armes déposées, le chic ancien et les élégances ont repris le dessus. Çà et là, Beyrouth semble poussiéreuse, mais avec style. Un cas arabe unique. Auquel il manque heureusement le côté léché des Emirats et la pauvreté désolante du Caire.

CONSEIL. Shop until you drop. Ici, on trouve tout à des prix raisonnables : de l’habillement design à l’électronique moderne en passant par l’art (européen).

LONDRES

POURQUOI MAINTENANT ? Les Jeux. Du 27 juillet au 12 août, tous les yeux seront braqués sur la capitale britannique, hôte de la 30e édition des JO d’été. Des millions ont été investis dans l’infrastructure sportive de pas moins de 26 disciplines olympiques et dans le rafraîchissement de la ville. Après Pékin (2008), la Grande-Bretagne veut montrer en quoi elle est “grande”. Une occasion à ne pas manquer, donc – les prochains JO auront lieu à Rio de Janeiro (2016).

À RETENIR. Cet été, tous les musées, institutions culturelles, et autres hauts lieux de Londres font dans la surenchère : expositions spéciales, festivals, happeningsà et réductions tous azimuts.

CONSEIL. Durant les Jeux, les hôtels sont bondés. Une alternative possible ? L’excursion d’un jour avec Eurostar. Départ le matin, retour le soir.

CUBA

POURQUOI MAINTENANT ? Le changement annoncé depuis plusieurs années devient aujourd’hui réel. Les Américains ont l’autorisation de Barack Obama de s’y rendre à nouveau. Mais en groupe et avec un objectif précis – culturel, par exemple. Lorsque l’accès sera totalement ouvert, la nostalgie disparaîtra. Et, à l’image de la Floride ou de la Barbade, Cuba deviendra une zone dollar.

À RETENIR. L’industrie Bed & Breakfast est en plein boom, ce qui permet le choix d’un séjour bon marché. De nombreuses restrictions ont été abolies pour les Européens. Le mojito et les cigares sont toujours bien présents.

CONSEIL. Il est préférable d’éviter Va-radero et de sillonner le pays – nuits chaudes de La Havane, trekkings autour de Vinales, carnaval de Santiago de Cuba. A bord d’une voiture louée – ou si l’on dispose de plus de temps – des transports publics.

MYANMAR

POURQUOI MAINTENANT ? Parce qu’il est à nouveau politiquement correct de se rendre en ex-Birmanie. Depuis le milieu des années 1990, le prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi et sa National League for Democracy exhortaient les étrangers à ne plus le faire, les devises entrantes ne profitant qu’à la junte. Mais les politiques ont changé leur fusil d’épaule et Monsieur-Tout-le-Monde est désormais le bienvenu.

À RETENIR. Les gens, on ne peut plus serviables, curieux et aimables à l’égard des Européens. Un environnement bouddhiste à 90 % est a fortiori toujours positif.

CONSEIL. La Birmanie est un joyau préservé : montagnes sous la brume, plages immaculées, campagnes et petits villages de rêve où le temps s’est arrêté. Ici, les voyageurs sont essentiellement des routards ou des va- canciers solitaires. Ni masses de touristes allemands ni charters de Russes, donc.

GUIMARÃES

POURQUOI MAINTENANT ? C’est l’une des deux capitales européennes culturelles 2012. Et qui, avec à peine 160.000 habitants, peut être qualifiée de yogurt city (voir page 40) portugaise. Une population jeune, un maximum de culture, une vue d’ensemble claire. Située à un peu plus de 50 kilomètres au nord de Porto, Guimarães a été jadis la capitale du pays. L’Unesco l’a inscrite à raison au Patrimoine de l’humanité.

À RETENIR. Trends Style n’est pas seul à la recommander. L’an dernier, Guimarães figurait sur la liste des tops absolus du New York Times. Selon les statistiques, elle est la ville la moins polluée du pays.

CONSEIL. Pour rejoindre ce coin perdu du Portugal, il suffit de prendre un vol jusqu’à Porto avant de gagner Guimarães par train en moins d’une heure.

ARGENTINE

POURQUOI MAINTENANT ? Parce qu’il faut s’y rendre au moins une fois. Une capitale somptueuse – jusqu’il y a peu, destination de choix des femmes en proie à crise de la cinquantaine qui cherchaient ici le partenaire de tango parfait. Aujourd’hui, l’Argentine attire un public beaucoup plus large : jeunes en quête de partys, touristes culturels d’âge mûr, randonneurs solitaires arpentant la pampa ou les Andes.

À RETENIR. L’espace – presque infini – et le calme. A condition de quitter Buenos Aires et son agglomération – 13 millions d’habitants. C’est ici aussi que l’on trouve le meilleur bifteck au monde.

CONSEIL. Séjourner dans une ferme. Il faut savoir qu’une ferme argentine – ou un ranch – compte en moyenne quelque 100 hectares. Et l’on en trouve dans toutes les classes de prix.

UKRAINE

POURQUOI MAINTENANT ? On connaissait ce pays en raison de Tchernobyl et de magouilles politiciennes. On le connaît aujourd’hui en raison de la Coupe d’Europe 2012. D’où la cure de rafraîchissement subie par Kiev. Huit millions de touristes atterrissent ici chaque année. Essentiellement des Russes à la recherche des plages de la Mer noire. Car l’Ukraine, c’est aussi la Crimée, Sébastopol et Odessa. Jadis grenier à blé de la Russie, elle est aujourd’hui voyage dans le passé. La nostalgie a ici une dimension propre.

À RETENIR. La bière bon marché. “Cheap beer ?”, écrit le Lonely Planet. “You bet: it’s cheaper than water”. Un cliché de plus ? Le réputé blog de voyage Been Seen dit à propos de cette destination : “The Ukraine is well-known to be the home of some of the most attractive women in the world. Just saying”.

Conseil. La ville de Lviv, 700.000 habitants, située près de la Pologne. Un centre ville coquet inscrit par l’Unesco au Patrimoine mondial de l’Humanité. Lviv a son festival de la bière en juin mais aussi sa propre compagnie d’aviation, Lviv Airlines.

Réalisation Syl Martens

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content