La Silicon Valley au c½ur de la stratégie “emploi” d’Obama

© Reuters

Paul Otellini, CEO d’Intel, conseillera Barack Obama sur l’emploi. Une façon de plus, pour le président US, de se concilier les faveurs des patrons high-tech, juste après avoir rencontré la fine fleur de la Silicon Valley. Et à un moment où le Web 2.0 joue un rôle central dans les contestations au Moyen-Orient et dans le Maghreb.

Le président américain devait annoncer vendredi l’entrée de Paul Otellini, CEO d’Intel, dans son équipe de conseillers sur l’emploi. Une initiative destinée à mettre l’accent sur l’innovation pour doper la croissance, a indiqué la Maison-Blanche.

Barack Obama annoncera la nouvelle lors de la visite dans l’Oregon du site d’une future usine Intel de semi-conducteurs parmi les plus sophistiquées au monde. Un déplacement qui vise à illustrer son message d’encouragement à l’innovation pour concurrencer des pays en développement rapide comme la Chine et l’Inde.

Paul Otellini rejoindra ainsi le Conseil pour l’emploi et la compétitivité, a indiqué un responsable de la Maison-Blanche, précisant que d’autres membres de cet organisme seraient nommés dans les prochaines semaines.

Ce bureau de conseil, présidé par Jeffrey Immelt, patron de General Electric, a pour mission de trouver de nouvelles manières d’encourager la croissance, l’emploi et la formation.

Barack Obama a dîné jeudi soir en Californie avec la fine fleur des patrons de la Silicon Valley : Steve Jobs (Apple), Mark Zuckerberg (Facebook), Carol Bartz (Yahoo!), Dick Costello (Twitter) et Eric Schmidt (Google). Cette rencontre s’inscrivait “dans le cadre de notre dialogue avec les entreprises pour savoir de quelle manière nous pouvons travailler ensemble afin d’assurer l’avenir, renforcer notre économie, soutenir les entrepreneurs, augmenter nos exportations et remettre les Américains au travail”, a énuméré la Maison-Blanche.

Le président US et les chefs d’entreprises ont discuté de leur “but commun, qui est de promouvoir l’innovation américaine”, et ont évoqué leur “engagement à investir dans la recherche, l’éducation et les énergies propres”, a poursuivi la Maison-Blanche.

Cette rencontre est intervenue alors que les réseaux sociaux et l’Internet jouent un rôle important dans les mouvements de contestation dans le Maghreb et au Moyen-Orient et après l’annonce, en janvier, du retrait de Steve Jobs pour raisons de santé.

Trends.be, avec Belga

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