Grâce à son talent et à la mobilisation de plusieurs partenaires, Jérôme D’Ambrosio débute ce week-end sa carrière en F1 au volant d’une Marussia Virgin. En dépit de sa modestie, le pilote de Grez-Doiceau est-il parvenu à se placer sous les feux de la rampe médiatique ?
Un relevé statistique du profil médiatique de Jérôme D’Ambrosio dans la presse écrite quotidienne francophone et néerlandophone, réalisé par la société Auxipress à notre demande, tend à le confirmer.
Première indication : entre le 1er janvier 2010 et le 28 février 2011, l’étude montre que le traitement médiatique dans les deux principales communautés linguistiques du pays est inégal. Ainsi, sur les 1.405 articles recensés, 75,8 % du proviennent de la presse francophone. Une tendance qui vaut également pour Sebastian Vettel, le champion du monde en titre, qui obtient une visibilité de 70,3 % dans la presse francophone contre 29,7 % dans la presse néerlandophone.
Notons que la visibilité du pilote belge démarre réellement en janvier 2010, au moment où son nom est cité comme troisième pilote dans l’écurie Renault. Si la renommée du pilote grézien dans les médias est assez constante entre janvier et octobre (à l’exception de septembre, où il fait ses débuts chez Virgin avec des essais à Singapour), il faut attendre la fin de l’année pour voir les médias s’emballer : son arrivée sur la grille de départ de la saison 2011 est alors confirmée.
Depuis lors, l’engouement a repris de plus belle à l’aube de la nouvelle saison. “Les premiers essais des écuries à Barcelone en février ont dopé sa visibilité puisqu’il obtient son meilleur impact au cours des 14 derniers mois, note Thibault De Norre, manager analyses chez Auxipress. Et depuis trois mois, il fait même jeu égal dans son pays avec Sebastian Vettel, à qui il vole désormais la vedette.”
Preuve de cette effervescence médiatique, au cours des deux premiers mois de l’année 2011, Jérôme D’Ambrosio a été cité dans 290 articles, soit 26 % du nombre d’articles récoltés en 2010 (1.115 articles).
Valéry Halloy
