Antoine Bernheim n’a pas quitté Generali sans se battre

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“Il paraît qu’aujourd’hui, à 85 ans, je suis un vieillard ‘rimbambito'” (“gâteux”) mais “évidemment, mon âge est un prétexte” pour “mes ennemis” : ainsi pourrait être résumé le discours de plus d’une heure lu par Antoine Bernheim, 85 ans, devant les actionnaires de l’assureur Generali. Il quittait ainsi une entreprise italienne dans laquelle il a “vécu pendant 40 ans”.

Antoine Bernheim, qui, à 85 ans, a été remplacé samedi dernier à la présidence de l’assureur italien Generali par Cesare Geronzi, président de Mediobanca a dénoncé son éviction devant les actionnaires au cours d’un discours marqué par l’émotion.

“Il paraît qu’aujourd’hui, à 85 ans, je suis un vieillard rimbambito (Ndlr, “gâteux”)” mais “évidemment, mon âge est un prétexte” pour “mes ennemis”, a déclaré le financier français au cours d’une intervention de plus d’une heure devant l’assemblée générale des actionnaires réunie à Trieste. “C’est triste de quitter une société dans laquelle on a vécu pendant 40 ans !”, a-t-il dit, défendant son bilan, le visage marqué et des sanglots dans la voix, avant d’être applaudi par l’assemblée.

Antoine Bernheim a toutefois indiqué qu’il était prêt à accepter le poste de président honoraire que lui proposait le conseil d’administration. La banque d’affaires Mediobanca, premier actionnaire de Generali, a choisi son président Cesare Geronzi, âgé de 75 ans, pour lui succéder.

Trends.be, avec Belga

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