AB InBev : salaire en chute pour Carlos Brito en 2010

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Après un grand millésime 2009, Carlos Brito, CEO d’AB InBev, a vu sa rémunération sensiblement baisser en 2010, à 1,24 million d’euros. Variable et à-côtés compris, il aura perçu 4,4 millions d’euros. Loin des 62 millions de l’exercice précédent.

La saison des bonus bat son plein. Mais tous les chief executive officers ne sont visiblement pas logés à la même enseigne. Si les stars de la finance anglo-saxonne sont toujours très bien payées, d’autres grands patrons le sont moins.

Ainsi, après un grand millésime en 2009, Carlos Brito a vu sa rémunération sensiblement baisser en 2010, selon nos confrères de Trends Magazine . L’an dernier, celle-ci s’est élevée à 1,24 million d’euros. Un salaire de base complété par une rémunération variable (perçue sur la base de certaines prestations du groupe) de 3,16 millions d’euros. Prestation variable qui sera, elle, encaissée dans le courant du mois de mars, probablement en grande partie en actions et en options.

Au total, cela fait donc environ 4,4 millions d’euros perçus par le boss du géant brassicole louvaniste. A cela s’ajoute encore un paquet de 273.365 options reçu en novembre dernier et quelques extras, comme un plan de pension complémentaire ainsi que des assurances vie et hospitalisation.

C’est malgré tout nettement moins que les quelque 62 millions d’euros de l’exercice 2009. Une année assez exceptionnelle pour le patron d’AB InBev, il faut bien le dire. Carlos Brito avait alors reçu 1,15 million d’actions et 2,1 millions d’options, suite notamment au déménagement du top management du groupe à New York. Ce qui, sur la base du cours de clôture du titre le 4 mars dernier, représente une somme d’environ 62 millions d’euros. Mais ces options, il ne peut les exercer avant début 2014.

Tout ne semble toutefois pas perdu en 2010 pour le Brésilien, qui devrait recevoir 1,6 million d’options supplémentaires à l’avenir, soit l’équivalent de quelque 50 millions d’euros. Celles-ci lui avaient été attribuées en 2008 (à l’époque, AB InBev avait procédé à l’énorme acquisition du leader du marché américain, Anheuser-Busch), à condition que les dettes du groupe diminuent jusqu’à représenter deux fois et demie son cash-flow d’exploitation d’ici 2014. Or, AB InBev s’attend à ce que ce rapport entre les dettes et le cash-flow tourne aux alentours de deux fin 2011. De quoi octroyer à Carlos Brito un petit pactole supplémentaire.

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