20 km de Bruxelles: ces grands patrons qui courent

Dominique Leroy. © ROGER JOB

Cette année encore, on retrouvera sur le parcours des 20 km de grands patrons d’entreprise.

Jean-Pierre Clamadieu président du comité exécutif de Solvay, blessé, ne participera pas aux 20 km cette année.
Jean-Pierre Clamadieu président du comité exécutif de Solvay, blessé, ne participera pas aux 20 km cette année. © SPORTOGRAF

Si les 20 km de Bruxelles accueilleront encore cette année les habitués Dominique Leroy, CEO de Proximus (lire son interview ci-dessous), et Gilles Samyn, administrateur délégué du groupe Frère-Bourgeois, l’édition 2016 n’aura en revanche pas les honneurs de Jean-Pierre Clamadieu, président du comité exécutif de Solvay. Légèrement blessé au genou, il doit en effet décliner les festivités bruxelloises dimanche prochain, mais compte bien être à nouveau sur la ligne de départ en 2017, comme ce fut le cas en 2014 et 2015.

Parmi les autres grandes figures du monde économique qui ont participé aux 20 km et qui sont toujours férus de course à pied, on épinglera encore Bernard Gustin, CEO de Brussels Airlines, et Jean Eylenbosch, président de la Fédération de l’industrie alimentaire (Fevia) et vice-president european government relations chez Coca-Cola Enterprises, ainsi que Serge Vilain, patron de la Société régionale d’investissement de Bruxelles (SRIB), et Bernard Bayot, président de la banque coopérative NewB.

Egalement amateur de course à pied, Thierry Smets, CEO de Puilaetco Dewaay préfère quant à lui le semi-marathon de la capitale aux 20 km de Bruxelles, tout comme Marc Raisière, le grand patron de Belfius. Normal : le bancassureur est le sponsor principal du Marathon et semi-marathon de Bruxelles et le manager favorise dès lors cet autre événement sportif dans son agenda…

Dominique Leroy, CEO de Proximus: “La course à pied aide à résoudre des problèmes compliqués”

Pourquoi courez-vous les 20 km de Bruxelles ?

Ma première participation était un challenge que nous nous étions lancé en groupe, il y a quelques années, quand j’étais encore chez Unilever. Je n’avais jamais couru auparavant et j’ai commencé la course à pied avec les 20 km comme défi. Depuis, c’est devenu un rendez-vous important pour moi. J’en suis à ma huitième édition, si je compte bien…

La course à pied est-elle devenue une “drogue” pour vous ?

Le mot est un peu fort. Je dirais plutôt que c’est devenu un besoin. La course à pied me permet de rester physiquement en forme, elle permet de prendre l’air et c’est surtout l’un des sports les plus faciles à pratiquer, y compris à l’étranger : une paire de baskets dans une valise suffit ! Je dirais donc que cela participe à mon équilibre physique et mental et si je ne cours pas pendant une semaine, j’en ressens effectivement le besoin.

La pratique de ce sport vous influence-t-elle dans votre travail de manager ?

Oui. Lorsque je dois boucler un dossier délicat, il m’arrive parfois de mettre mes chaussures et de partir courir en forêt. En général, les idées deviennent beaucoup plus claires. La course à pied aide à résoudre des problèmes compliqués. Et puis, je dirais aussi que cela permet de mieux connaître ses limites et de savoir s’arrêter à temps. Bref, ce sport offre une meilleure connaissance de soi et c’est un atout important, tant sur le plan privé que professionnel.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content