Offshore leaks – Le journaliste belge Alain Lallemand n’a reçu les données brutes que fin mars

(Belga) Le journaliste du Soir Alain Lallemand n’a reçu les informations brutes dans le cadre de l’Offshore leaks que fin mars, a-t-il expliqué jeudi à l’agence Belga. Il y a dix mois, l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) a dressé, à partir de la masse d’informations qui lui était parvenue, une courte liste comprenant les noms de Belges et s’est tourné vers le journaliste du Soir pour investiguer. Ces informations n’ont pu être analysées que depuis fin mars pour le volet belge.

Alain Lallemand collabore depuis 14 ans avec l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ). Le consortium se réunit tous les deux ans. La dernière réunion s’était déroulée à Kiev et la prochaine se tiendra à Rio, dans six mois. L’ICIJ a débuté une vaste enquête sur les paradis fiscaux il y a 15 mois après avoir pris connaissance de fichiers secrets de plus de 120.000 sociétés et trust offshore. Il y a dix mois, une courte liste comprenant les noms de Belges a été dressée et le journaliste du Soir s’est vu proposer la tâche d’analyser ces informations. Ce n’est que fin mars de cette année qu’il a pu finalement enquêter à partir de ces données brutes. Sans être directement associé à cette enquête, le journal Le Soir a permis à Alain Lallemand d’investiguer. “Je suis un électron libre”, explique le journaliste. Il refuse catégoriquement toute collaboration avec le fisc belge. Ce dernier n’a d’ailleurs pas cherché à le joindre ce jeudi. M. Lallemand précise qu’il ne peut transmettre en aucun cas directement les données secrètes dont il n’est pas propriétaire mais qu’il peut uniquement communiquer des interprétations de ces données. (MUA)

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