Offshore leaks – Cité, Pierre Bocquet confirme l’exactitude des fichiers

(Belga) Parmi la centaine de Belges repris dans la liste de l’ICIJ qui ont eu recours à des fiduciaires de Singapour et/ou Hong Kong puis à des sociétés offshore des îles Vierges et des îles Cook pour assurer leur impunité fiscale, le nom de l’administrateur de la société belge Lancaster Associates, Pierre Bocquet, revient plusieurs dizaines de fois dans les listings. Ce consultant, dont la création d’offshores est une des spécialités professionnelles, ne dément rien vendredi dans Le Soir et affirme que les montages étaient légaux.

Dans le cas de M. Bocquet, les dates, les noms d’associés et juristes, les sociétés intermédiaires et les noms d’offshores sont corrects. L’homme est propriétaire de plusieurs offshores créés au départ de la fiduciaire Portcullis TrustNet de Singapour. L’objectif de ces offshores? “Eviter l’impôt, bien sûr”, reconnaît-il. “Faire sortir des sommes belges qui n’ont jamais été déclarées, ou parvenir à ne pas faire revenir en Belgique des sommes gagnées à l’étranger.” Pierre Bocquet fut il y a plus de dix ans le “manager de crise” engagé par Tractebel dans le cadre du “Kazakhgate” dans lequel l’entreprise belge s’était alors engagée. Au fil du développement de ce dossier, les relations entre Tractebel et Pierre Bocquet s’étaient dégradées. Une instruction judiciaire avait finalement été ouverte à l’encontre de M. Bocquet pour des malversations qui ont entre-temps été infirmées. Aucune personnalité politique, aucun patron ou entité du Bel 20 et aucune personne appartenant au “top ten” des fortunes belges ne figurent dans la centaine de Belges épinglés par l’ICIJ. (PVO)

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