Trop peu de juges pour des actionnaires dupés

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En octobre 2001, le tribunal de commerce d’Ypres prononçait la faillite de Lernout & Hauspie, une entreprise technologique de la région à laquelle des dizaines de milliers d’épargnants avaient fait confiance. Si, au pénal, les fondateurs ont fini par être condamnés en 2010, au civil, les actionnaires dupés attendent toujours. Un pourvoi en cassation ayant été introduit, la cour d’appel de Gand n’a pu se pencher sur le dossier qu’en 2014. Et il est épais : près de 15.000 parties civiles espèrent encore être indemnisées. Elles devront une nouvelle fois s’armer de patience. De report en remise, la cour devait en principe se prononcer ce 8 mars mais il n’en fut rien. Pour deux raisons, une mineure – la demande de report introduite par un avocat étranger – et une majeure : il n’y a pas assez de magistrats pour s’occuper du dossier. Nous devrions être 57, explique le président Erik Van de Sijpe mais nous ne sommes que 47. Report donc au 13 décembre mais sans trop d’illusions…

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