Scènes ardentes

© PG

Le Festival de Liège est en route depuis le 1er février mais il y reste à voir une trentaine de spectacles divers, tous ayant la préoccupation de poser des interrogations sur un présent ” où les loups sortent des bois avec fierté et arrogance “. Par exemple au coeur des deux pièces théâtrales du jeune Géorgien Data Tavadze, Promotheus (15-16 février) et Women of Troy (17-18 février) ou cette chorégraphie pour sept danseurs de la Cie Dyptik, jouant Dans l’engrenage (12-13 février). Le corps soumis aux obstacles n’est jamais très loin, comme dans Transfrontalier les 7 et 8 février, mais il prend aussi des chemins de traverse. Dans le poétique Au-delà de la forêt, le monde, deux comédiennes racontent l’itinéraire d’un jeune Afghan en employant des codes scéniques également accessibles aux enfants. Notamment une superbe carte géographique qui n’arrive pas à freiner les rêves. A signaler l’existence, depuis cinq ans, de Factory, festival à l’intérieur du festival (21 au 23 février), intégralement consacré aux nouveaux talents. On peut y voir l’étonnant Propaganda (photo), récemment présenté aux Tanneurs, soit le parcours d’Edward Bernays, mort en 1995 à l’âge de 104 ans. Neveu de Sigmund Freud, cet Austro-Américain est considéré comme le père de la propagande politique et des relations publiques. Pas moins.

Jusqu’au 23 février, www.festivaldeliege.be

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content