Revolut, la “néobanque” qui monte

Alors que la grande majorité des fintechs cherchent aujourd’hui, après une vague d’euphorie, à se vendre ou à collaborer avec les banques, Revolut fait partie de cette catégorie qui continue à défier les établissements bancaires traditionnels. Revendiquant près de deux millions d’utilisateurs et faisant partie du club très fermé des licornes (jeunes pousses valorisées à plus d’un milliard de dollars), la start-up britannique – qui emploie 350 personnes et verra ses effectifs grimper jusqu’à 800 salariés d’ici la fin de l’année – vient en effet de lever 250 millions de dollars lors d’un nouveau tour de table. Objectif : s’étendre à l’international pour atteindre la barre symbolique des 100 millions d’utilisateurs dans le monde d’ici cinq ans. L’avenir dira bien sûr si la start-up réussira à atteindre cet objectif particulièrement ambitieux et à s’imposer sur le marché ultra-compétitif des “néo-banques”, qui se présentent comme alternatives digitales aux banques classiques. Depuis son lancement il y a à peine trois ans, elle multiplie en tout cas les innovations pour conserver une longueur d’avance sur la concurrence, emmenée notamment par sa rivale allemande N26. Au départ uniquement spécialisée dans les transferts d’argent internationaux à moindre frais, elle a progressivement élargi son offre pour proposer aujourd’hui divers services innovants et bon marché, allant du compte courant, au coffre-fort électronique en passant par l’achat et la vente de cryptomonnaies. Mais, comme beaucoup de ces nouveaux acteurs de la finance 3.0, elle n’échappe pas au défi de la rentabilité.

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