Rétrospective Harry Gruyaert

© PG - HARRY GRUYAERT

C’est dans sa ville natale d’Anvers qu’Harry Gruyaert (1941) bénéficie d’une large rétrospective : même s’il habite Paris depuis plusieurs décennies, ce photographe flamand, membre de Magnum depuis les années 1980, n’a jamais vraiment cessé de considérer la Belgique comme l’un de ses sujets favoris. A priori, un choix décalé pour cet amateur de couleurs fortes – guère caractéristiques du plat pays – qui, à la fin des années 1960, découvre les splendeurs chromatiques du Maroc. Cette expérience marquante alliée à l’utilisation du Kodachrome va largement définir un regard volontiers empreint d’une forme de surréalisme, belge ou pas, dans la composition des images. Mais il est un peu juste de limiter Gruyaert à cela : au Foto Museum (Fomu) anversois, on verra à la fois certains de ses travaux connus – comme la série conceptuelle TV Shots de 1974 – et des créations moins connues. Comme une campagne pour Hermès, les couvertures des éditions de poche Penguin pour Georges Simenon ou un hommage au réalisateur Michelangelo Antonioni, rappelant par là qu’avant d’opter pour l’image fixe, Harry Gruyaert avait étudié à l’Inraci, école de cinéma bruxelloise.

Rétrospective Harry Gruyaert
© PG – HARRY GRUYAERT

Jusqu’au 10 juin au Foto Museum d’Anvers. www.fotomuseum.be

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