Rachid Taha et son modernisme rock et arabe

Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles accueille depuis longtemps les musiques dites du monde. C’était déjà le cas dans les années 1980-1990 et ça l’est encore plus aujourd’hui. Bozar a imaginé une saison entière dédiée à la world music avec une trentaine de concerts programmés de septembre à mai, qui feront voyager du Chili à l’Inde.La prochaine soirée placée sur le sceau du Moussem, célébration nord-africaine à la fois religieuse et profane, débutera avec la marocaine Nabyla Maan, interprète des traditions arabo-andalouses, modernisant aussi la poésie populaire de son pays. La tête d’affiche, le Franco-Algérien Rachid Taha, est largement connu pour avoir décroché un tube mondial avec Ya Rayah, reprise groovy du Berbère Dahmane El Harrachi. Depuis Carte de séjour et son adaptation en 1986 du vieux tube de Trénet, Douce France, Taha a peaufiné, en une dizaine d’albums solo, son incarnation de rocker empruntant les sentiers de l’orientalisme lors de concerts garantis funky !

Moussem Sounds le 25 novembre à Bozar, www.bozar.be

Par Philippe Cornet

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