Plutôt un arbre qu’une pierre tombale

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Disparaître en enfantant un arbre : sur papier, l’idée peut paraître séduisante. En pratique, elle ne l’est pas du tout. Six mois après leur ouverture par la ville de Waregem, les quatre espaces boisés (urnenbossen) appelés à recevoir des urnes funéraires biodégradables éventuellement chargées de graines qui donneront vie à un arbre, n’ont encore séduit que huit familles. Deux des espaces n’ont même accueilli personne. Logique, commente Bart Amez, un entrepreneur local de pompes funèbres. La famille ignore où se trouve enterrée l’urne et ne sait donc pas à quel endroit se recueillir ou déposer des fleurs. Une cérémonie d’adieu est en effet organisée à l’entrée du bois. Puis, un employé s’en va enfouir l’urne sans que la famille sache réellement où. Pour Peter Desmet, échevin CD&V de l’Etat civil, il s’agit avant tout d’éviter que les visiteurs ne quittent les sentiers tracés. Il est trop tôt, selon lui, pour déjà tirer des conclusions.

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