Surtout apprécié pour ses petits SUV, Suzuki dispose également d’une gamme de berlines dont la Swift constitue le best-seller incontesté.
Cette citadine polyvalente a su capitaliser sur un style très réussi marqué par un pare-brise peu incliné évoquant celui de la Mini. La nouvelle Swift creuse judicieusement le même sillon esthétique, renonçant au passage à la déclinaison trois portes. Les lignes perdent en tension, les épaules se musclent, la calandre s’élargit donnant l’impression d’une voiture mieux assise sur la route et les poignées de portes arrière désormais dissimulées dans les montants participent au dynamisme de la silhouette.
Suzuki a préservé l’essentiel, à savoir un gabarit compact (3,84 m) facilitant la vie dans la jungle urbaine. Le changement de génération s’accompagne aussi d’une nouvelle plateforme plus rigide et plus légère de 120 kg. A bord, le grand écran tactile légèrement orienté vers le conducteur place la voiture dans son époque mais le dessin assez banal et les matériaux durs de l’ensemble tranchent avec le côté pimpant de la carrosserie.
Agile, braquant dans un mouchoir de poche, la nipponne ne craint pas la route avec un comportement routier serein. Le châssis efficace permet d’enrouler les lacets avec bonheur. On aurait apprécié une direction gagnant en fermeté à mesure que la vitesse augmente.
Le petit 3 cylindres essence de 111 ch associé à l’hybridation légère fait merveille. L’apport des 50 Nm de couple du générateur électrique agit comme une main invisible qui pousse dans le dos sans rechigner et sans à-coups, la batterie se rechargeant très vite à la décélération et au freinage. Doté d’un équipement assez complet, la Swift nous revient plus affûtée que jamais.
CHRISTOPHE
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