Nouveau visage pour une montée en gamme

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Il était temps. Leader des ventes de son segment en Europe, le Captur est aujourd’hui contesté par son meilleur ennemi, un certain Peugeot 2008. Le but de cette mise à jour : reprendre sa place et tenir le choc face à une redoutable concurrence, Nissan Juke, Fiat 500 X ou le dernier venu Opel Crossland X.

Les principales évolutions concernent l’adoption de la signature lumineuse en forme de C propre aux dernières créations de la marque ainsi qu’une face avant remodelée façon Kadjar. La finition, c’était le principal reproche formulé à l’égard du Captur. Désormais, c’est mieux. Des matériaux moussés agréables au toucher recouvrent toute la planche de bord tandis que les assemblages apparaissent enfin plus sérieux. Ainsi, le petit crossover passe du statut de bonnet d’âne de la catégorie à celui d’élève appliqué avec les compliments du jury.

Pour le reste, il conserve ses qualités de modularité et d’habitabilité. La banquette demeure coulissante tandis que le coffre propose toujours son système de double plancher qui permet d’aménager un espace de chargement plat. Pas de changement non plus concernant le comportement routier, le Captur conserve un excellent compromis confort-dynamisme. Très agréable et discret, le bloc TCe essence de 120 ch se montre souple et civilisé mais déçoit un peu par son manque de dynamisme. Notre consommation s’est limitée à 6,2 l mais les routes danoises de notre parcours d’essai étaient particulièrement plates et lisses. Au rayon des nouveautés, on note l’arrivée d’un toit en verre fixe, l’assistance au parking automatique et un système de détection des angles morts. Tout semble réuni pour conforter le Captur dans sa florissante carrière.

CHRISTOPHE

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