Mozart chez Vilar

© FABRICE GARDIN

Lorsque le dramaturge anglais Peter Shaffer publie Amadeus en 1979, il est déjà célèbre, notamment pour sa pièce Equus parue six ans auparavant. Ce qui va devenir son plus fameux récit est une biographie romancée d’Amadeus Mozart, face à Antonio Salieri, compositeur à la cour et jaloux du prodige de Salzbourg. Très vite, Amadeus enthousiasme le West End londonien puis Broadway, donnant lieu à de multiples adaptations, notamment en 1982 via la mise en scène parisienne de Roman Polanski qui y tient également le rôle de Mozart. Le passage au cinéma dans la fresque filmée par Milos Forman en 1984, parachève un retentissement mondial. Chez Shaffer, les musiques mozartiennes constituent en elles-mêmes des personnages incarnant les joies et drames de la courte existence du compositeur. L’autre attrait de la pièce réside bien sûr dans la compétition sournoise menée par Salieri qui n’eût cesse de saborder le parcours de Mozart, dont le talent le fascinait, contrairement à sa conduite jugée débauchée. Un ressort dramatique de haut vol représenté à l’été 2016 à l’Abbaye de Villers-la-Ville et repris à l’Atelier Théâtre Jean Vilar, toujours dans une mise en scène d’Alexis Goslain.

Mozart chez Vilar
© FABRICE GARDIN

Du 20 au 24 mars à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve, www.atjv.be

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