Londres va taxer les géants du Net

A quelques mois du Brexit, Philip Hammond, le chancelier de l’Echiquier, a présenté un budget 2019 moins austère qu’annoncé. Le déficit public en 2018 s’annonce moins grave que prévu. Il pourrait descendre aux alentours de 1,3 % du PIB, ce qui autorise des marges de manoeuvre notamment en faveur du service national de santé, des écoles, des travaux publics et des commerçants menacés par Internet. En plus d’annoncer une base d’impôt pour les 32 millions de contribuables dès avril prochain, Philip Hammond a sorti un lapin de son chapeau : à compter d’avril 2020, Londres entend taxer les géants du Net en fonction des chiffres d’affaires réalisés sur le sol britannique. Il parle de 400 millions de livres de recettes supplémentaires par an…

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content