Dépenser 29 euros par habitant pour voir la quantité de déchets sauvages augmenter de 40 % entre 2013 et 2015 n’est pas vraiment ce que l’on peut appeler une réussite. Et cela, d’autant moins que le gouvernement flamand s’était fixé comme objectif de réduire les dépôts sauvages de 20 % d’ici 2020. Pire : cette augmentation s’accompagne d’une diminution des déchets déposés dans les poubelles. Sensibiliser ne suffit pas, s’insurge Groen qui voit dans ces chiffres le résultat du manque d’action de la ministre de l’Environnement, Joke Schauvliege (CD&V). Il faut, insistent les écolos, des mesures structurelles parmi lesquelles la consignation des canettes et des bouteilles et une meilleure collecte des plastiques via un élargissement de ce qui peut être déposé dans les sacs PMD. A eux seuls, les emballages de boissons représentent en effet 40 % du volume des déchets sauvages.
GUILLAUME CAPRON
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