Le réveil de ” La Macchina “

Francesco Molinari, un coup de maître à Wentworth. © BELGAIMAGE

En remportant le BMW PGA Championship sur le légendaire parcours londonien de Wentworth, Francesco Molinari s’est invité aux premières loges dans la course à la Ryder Cup.

Le joueur italien, 35 ans, est l’un des joueurs les plus réguliers du circuit. Ce n’est pas un hasard si on le surnomme ” La Macchina “. Mais le métronome turinois était bizarrement en panne de bons points sur l’European Tour depuis deux ans. D’un coup, le revoilà parachuté en pole position pour obtenir le précieux sésame vers la Ryder Cup au sein de l’équipe européenne.

Pour rappel, le mode de sélection a, cette année, légèrement changé. Quatre joueurs seront issus du classement spécifique européen, quatre autres joueurs proviendront du classement spécifique mondial et les quatre derniers sortiront du chapeau du capitaine Thomas Bjorn via des wild cards de dernière minute.

Et qu’on se le dise : les places sont devenues chères. Très chères. Grâce à son succès à Wentworth – un des tournois les mieux dotés de l’année – Molinari s’est hissé dans le bon wagon. A ce stade, il ferait partie des huit qualifiés directs en compagnie des Anglais Tyrrell Hatton, Justin Rose et Tommy Fleetwood, des Espagnols Jon Rahm et Sergio Garcia, du Nord-Irlandais Rory McIlroy et du Suédois Alex Noren. Il reviendrait donc à Thomas Bjorn de compléter sa liste des 12 ” apôtres ” via quatre invitations. Le Suédois Henrik Stenson, les Anglais Ian Poulter, Paul Casey et Matthew Fitzpatrick et l’Espagnol Rafael Cabrera-Bello sont les plus cités chez les bookmakers. En général, le capitaine choisit soit des joueurs expérimentés qui ont des planches, soit des joueurs en très grande forme durant l’été.

Thomas Pieters peut encore y croire. Mais il doit se reprendre !

Le compte à rebours a donc commencé. Il reste encore deux mois avant que ne tombent toutes les décisions. Et plusieurs gros tournois sont annoncés : les Rolex Series (Opens d’Italie, de France, d’Irlande et d’Ecosse) mais aussi trois épreuves du Grand Chelem (US Open, British Open et USPGA). Certains tournois bénéficient même d’un barème de points plus élevé. C’est dire si tout est encore possible. Y compris pour ” notre ” Thomas Pieters.

Le joueur anversois, héros de la dernière édition à Hazeltine (il avait apporté quatre points à l’équipe), traverse une période difficile. En manque de confiance, il a lourdement chuté au classement mondial où il ne fait plus partie du top 60. On le sent tendu. A Wentworth, où il n’a pas réussi à passer le cut, il a même cassé de rage un de ses clubs après une mauvaise approche. Mais il lui suffirait d’une bonne performance pour que le déclic se produise. ” Il m’impressionne à l’entraînement. Tôt ou tard, la balle roulera pour lui ” prédit, optimiste, Jérôme Theunis, l’un de ses coachs. Le temps presse.

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