Le diesel poursuit sa chute

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En 2008, année record, les véhicules diesel correspondaient à quasiment huit véhicules neufs immatriculés sur 10. Dix ans plus tard, ils ne représentent plus que 35,5 % ! Par rapport à 2017, le diesel a perdu, d’un coup, un quart de ses fans. On se rapproche donc du chiffre plancher de 30,8 % observé en 1991. Pour des questions fiscales et environnementales, le diesel n’a plus la cote, c’est certain. Tout profit pour l’essence qui grimpe de 48,2 à 58,56 % en 2018. Les motorisations plus éco-responsables n’ont, en effet, pas profité de la dégringolade du diesel : statu quo pour l’hybride à 4,5% et légère progression pour l’électrique (de 0,49 à 0,66%) désormais dépassé par le gaz naturel (CNG à 0,77%).

Dans l’ensemble, les immatriculations 2018 ont été un bon cru avec 549.632 unités, soit le deuxième meilleur résultat de l’histoire depuis 2011. VW est leader du marché des voitures neuves (+4,5% à 52.738) devant Renault (50.213) et Peugeot (42.623). Autre caractéristique : le premium est en difficulté. Audi (-13,8%), Mercedes (-5,1%) et BMW (-5%) ont perdu de solides plumes l’an dernier, notamment en raison de l’homologation des nouvelles normes WLTP ( Worldwide Harmonised Vehicle Test Procedure).

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