La 5g chez nous dès 2018 ?

© ISTOCK
Amid Faljaoui

Pour savoir à quoi ressemblera notre quotidien demain, il fallait se rendre au Congrès mondial de la téléphonie mobile à Barcelone la dernière semaine de février. Les experts n’y ont parlé que de la 5G et de ses multiples avantages. La Commission européenne, il est vrai, souhaite que chaque pays membre fasse, dès 2018, au moins un test de cette nouvelle technologie dans une grande ville.

Il faut dire que la 5G, c’est une révolution, et pas simplement une extension de la 4G. Aujourd’hui, il suffit de regarder autour de nous, à la maison, au restaurant, dans le métro ou les bus : les gens sont penchés sur leur smartphone à regarder une ou plusieurs vidéos. Le problème, c’est que le réseau actuel a été conçu uniquement pour connecter des personnes entre elles. Rien que cela constitue déjà un défi, car la consommation de vidéos connaît une croissance exponentielle qui risque de saturer les réseaux d’ici quelques années. Et demain, ce sera encore pire : ce ne sont pas seulement les êtres humains qui seront connectés entre eux, mais également les objets entre eux et eux avec nous !

Que ce soit notre voiture autonome, notre montre, notre réfrigérateur ou notre installation de chauffage, au final, des dizaines de milliards d’objets seront en contact permanent. Or, la 5G promet une connexion 1.000 fois plus rapide que la 4G, avec des temps de latence de l’ordre de la milliseconde. Mais attention, comme le note avec justesse le journal Le Figaro, tous les objets n’auront pas besoin d’une telle connexion pour être efficaces. Un capteur dans un champ de blé, par exemple, peut se permettre d’être connecté une seule fois par jour pour monitorer les besoins en arrosage. En revanche, un chirurgien qui réalisera des opérations délicates à distance ne peut tolérer la moindre coupure. Il aura donc besoin d’une 5G permanente. Même chose pour la voiture autonome qui, demain, sera connectée aux autres voitures mais aussi aux infrastructures routières. Dans ce cas aussi, tout se jouera à la milliseconde. Une technologie porteuse de beaucoup d’espoirs…

AMID FALJAOUI

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content