L’invraisemblable Renée Fleming

© PG - Andrew Eccles

S’il ne doit rester qu’une seule diva de l’opéra contemporain, ce sera Renée Fleming, née en Pennsylvanie en février 1959. Cette élève d’Elisabeth Schwarzkopf – célébrissime soprano du 20e s – partage la même invraisemblable tessiture que sa mentor, comme sa réputation qui transcende le classique. Lorsqu’il s’est agi de célébrer l’élection d’Obama en janvier 2009, Fleming a chanté le You’ll Never Walk Alone, impérial standard de Rodgers/Hammerstein. Plus récemment, en 2014, elle a fait frissonner la colossale audience du Super Bowl via une interprétation étourdissante de l’hymne national américain. Celle qui s’est aussi essayée en 2010 à la popvia Dark Hope – comprenant une remarquable reprise d’Arcade Fire – reste néanmoins concentrée sur son core business classique, par exemple les oeuvres de Brahms, Fauré, Saint-Saëns, Strauss ou Massenet, qu’elle vient chanter sur la scène du Bozar. L’un des événements de la saison.

En concert le 4 octobre au Bozar, www.bozar.be

Par Philippe Cornet

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