Butler, l’appli à votre service

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Avoir son propre majordome. Voilà bien un luxe qu’une très grande partie de la population ne peut évidemment pas se permettre. Pourtant, pouvoir se fier à quelqu’un qui s’occupe à l’occasion de sortir le chien, de livrer des fleurs à sa douce ou d’acheter le repas du soir pourrait s’avérer être très utile.

Sur base de ce constat, deux Bruxellois, Christophe Degraeve et Nikoletta Gyenes ont décidé de lancer l’application Your Private Butler qui propose des services ” à la pièce ” sur l’ensemble de la capitale.

Plusieurs éléments ont poussé les fondateurs à s’occuper d’abord de Bruxelles. ” Les embouteillages y sont vraiment un casse-tête et après, il faut encore trouver une place pour se parquer. Puis, en Belgique, il y a aussi la pluie, qui ne donne pas toujours envie de sortir de chez soi “, sourit Nikoletta Gyenes. Une fois l’application téléchargée, il suffit de répondre à quatre questions (De quoi avez-vous besoin ? Quand ? Où ? A quel prix ? ). Une fois les réponses encodées, l’application affiche les différents profils prêts à rendre le service demandé. Il ne reste plus qu’à en sélectionner un. Selon les fondateurs, le service reste bon marché : ” Pour des achats, l’utilisateur reçoit le ticket du magasin et doit compter environ 15 à 20 % du prix en plus. Mais il gagne du temps et ne paye pas de parking “, justifie Nikoletta Gyenes. Afin de répondre aux potentiels clients, l’application a décidé de s’appuyer sur un réseau bien garni de 200 butlers (majordomes), tous étudiants et triés sur le volet. ” On a reçu plus de 900 demandes, ce qui nous a permis de faire une sélection. Nous avons ainsi engagé uniquement des butlers étant au moins bilingues “, souligne la fondatrice.

Your Private Butler est l’une des premières entreprises à faire appel à la loi De Croo, accordant une taxation réduite sur les revenus issues de l’économie numérique. Un coup de pouce essentiel pour la start-up. ” Cette loi a été cruciale pour notre développement “, explique-t-on d’ailleurs du côté des responsables. Celle-ci permet à des étudiants de gagner jusque 5.000 euros par an avec une taxation réduite sur les revenus issus de l’économie de partage. En cas de succès à Bruxelles, Butler pourrait débarquer ailleurs. ” On pense à Anvers et d’autres grandes villes européennes “, précise Nikoletta Gyenes.

Par Arnaud Martin.

200 Butlers. L’application Butler repose sur un réseau de 200 majordomes en herbe, qui couvrent l’ensemble de la capitale.

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