Pourquoi le jury l’a-t-il choisi ?

Pour le redressement de Brussels Airlines, mais pas seulement. ” Les qualités de manager et de leader de Bernard Gustin peuvent être analysées au travers de sa gestion de la crise Ebola (Brussels Airlines a été la seule compagnie à poursuivre la desserte des pays touchés, Ndlr), sa gestion des attentats, et sa négociation dernièrement avec Lufthansa “, a noté un membre du jury.

Le fait marquant de 2017

Le lancement de la ligne vers Mumbai (Inde) et l’accord avec Thomas Cook, qui cesse son activité de transport aérien en Belgique et fera voyager 1 million de personnes par an sur Brussels Airlines. ” Cela va mieux répartir les segments dans notre activité, celui du loisir et celui des affaires, celui des vols point à point et ceux des correspondances “, explique Bernard Gustin.

La réalisation dont il est le plus fier ?

” Avoir pu développer un plan, en 2012, pour réduire les coûts et cela sans plan social, en misant sur une croissance de la compagnie “, avance le CEO. Cette approche a amélioré la structure des coûts. Elle a surtout eu un impact sur le personnel, ” et a apporté une certaine fierté, un lien d’appartenance à la compagnie “.

Le défi qui l’attend en 2018

” L’arrivée des premiers nouveaux longs-courriers “, lance Bernard Gustin. La compagnie a pris la décision de remplacer les sept Airbus 330 longs-courriers, par des modèles plus récents, plus homogènes, avec un nouvel aménagement. Et surtout conserver ” l’agilité d’une PME “.

Un bon manager de l’année, selon lui

” D’abord, il n’est pas de l’année… Il ne gère pas sur des coups, mais sur une vision stratégique de long terme, en restant flexible, estime le CEO. Il pratique un management d’équipe sans se prendre trop au sérieux. Pour moi, c’est une responsabilité comme une autre, ni plus haute ni plus basse que les autres fonctions, qu’un pilote ou le responsable d’un comptoir d’enregistrement. ”

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