Huy sans exotisme factice

Tamala © PG DIETER TELEMANS

Cette semaine, il n’y a donc pas que le Gaume Jazz ( lire ” 3 questions à “) au rayon convivialité : le Festival d’art de Huy est tout aussi convivial, avec ses choix et ses trois lieux précieux (l’Espace Saint-Mengold, le Fort de Huy et le Val Mosan). Sur six jours, voix et musiques du monde y tentent la découverte et le voyage sans exotisme factice. Ce n’est pas un hasard si le samedi 18 août est une carte blanche confiée à l’excellent Muziekpublique bruxellois qui invite Nebras, un ensemble de musique arabe rassemblant des sonorités d’Irak, de Syrie et de Turquie. Et puis, plus tard dans la soirée, toujours dans le cadre de cette carte blanche : City Blues, ou comment les styles musicaux ont migré, entre Sicile, Brésil, Mexique et Espagne. C’est peu dire que les musiques snobent les frontières, également dans le projet Tamala, qui clôture le festival et qui a été récompensé en 2018 par Klara et l’Octave des Musiques du monde. Deux Sénégalais installés en Europe, Mola Sylla et Bao Sissoko, y rencontrent le violoniste belge Wouter Vandenabeele pour un métissage qui, entre les cordes subtiles et le chant sublime, prend le grand large.

Du 17 au 22 août, à Huy. www.festivalarthuy.be

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