Fluide et raffinée

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Voici donc le nouveau navire amiral de Volkswagen qui reprend le relais de l’ex-Passat CC. L’Arteon – c’est son nom – arbore une esthétique classique au style coupé quatre portes flatteur. A l’avant, les projecteurs se fondent dans la calandre tandis que le capot vient délicatement recouvrir les ailes. L’ensemble procure une impression de fluidité accentuée par une ligne de caisse qui remonte légèrement vers un arrière très épaulé.

Avec 4,86 m, l’Arteon gagne 6 cm en longueur et près de 2 cm en largeur par rapport à sa devancière. L’empattement de 2,84 m est égal à celui de la Skoda Superb. C’est dire si les places à l’arrière sont tout simplement princières. Le coffre n’a pas pour autant été sacrifié avec un volume de 563 l qui grimpe jusqu’à 1.557 l, banquette arrière rabattue. Le soin apporté au design intérieur ainsi qu’aux matériaux et aux assemblages témoigne de l’orientation haut de gamme de l’Arteon, même si l’on peine à la distinguer de la VW Passat dont elle se veut une déclinaison plus raffinée.

Parmi toute la panoplie des technologies, signalons le système d’aide automatique en situation d’urgence qui prend le contrôle du volant pour freiner et, si nécessaire, se diriger et s’arrêter sur la voie de droite en cas de défaillance du conducteur. Difficile, en revanche, d’éprouver le châssis dans la région de Hanovre, site de l’essai, pauvre en parcours sinueux et vallonnés. Sur autoroute, l’Arteon se montre souveraine et imperturbable à plus de 200 km/h. Le moteur TDI de 240 ch de notre modèle d’essai, doté en série d’une transmission intégrale, est fidèle à sa réputation, coupleux et silencieux. Le confort est préservé tandis que la direction, progressive, procure un très bon ressenti. Avec l’Arteon, VW ne commet plus le péché d’orgueil qu’était la Phaeton.

CHRISTOPHE

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