Flagey piano days

Rami Khalifé © PG / MUZAFFAR SALMAN

Dix-sept concerts consacrés au répertoire classique. Avec l’impression que Bach a toujours existé, lorsque Florian Noack attaque le Concerto pour 4 clavecins en la mineur. Le pianiste belge découvert au concours Reine Elisabeth 2016 convoque également Schubert, Borodin et Rachmaninov. La jeunesse de l’interprète – il est né en 1990 – est caractéristique de cette quatrième édition des Piano Days. Un autre pianiste, Julien Libeer, aura 30 ans, et sa comparse violoncelliste Camille Thomas n’en a pas encore 29. Assez pour honorer César Franck ou Fauré. Tout juste trentenaire, le premier lauréat du Reine Elisabeth 2016, le Tchèque Lukas Vondracek, a, lui, choisi Brahms et des compositeurs de son pays. Le festival, qui présente également Stephen Kovacevich, Freddy Kempf, Markus Groh et Nelson Freire (ces deux derniers dans une soirée Beethoven avec l’Orchestre philharmonique royal de Liège), fait une exception non classique en invitant le Libanais Rami Khalifé. Le fils du grand Marcel Khalifé, formé à la Julliard School, propose à Flagey ses propres compositions, acoustiques comme électroniques et moyen-orientales. En bonus des concerts : un atelier pour les plus de huit ans, une expo de pianos dans les foyers de Flagey et un piano-bar les vendredi et samedi, animé par les étudiants des deux conservatoires de Bruxelles.

Du 9 au 12 février à Ixelles, www.flagey.be

Par Philippe Cornet

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